Potosi, ville des Mines
Nous reprenons la route sur l’altiplano, en bivouaquant au milieu de nulle part. L’arrivée à Potosi ne se fera pas sans une roue qui nous semblait crevée mais qui n’est, après verification d’experts, que dégonflée. Il aura fallu tout de même 3 personnes et deux crics pour enlever cette satanée roue ! L’arrivée à Potosi nous séduit autant qu’elle nous donne des montées d’adrénaline : les rues sont bondées, en pente et étroites ; les manœuvres et démarrages en côte sont un vrai cauchemard. Ce sera d’ailleurs fatal au camping-car, qui fera un séjour bien mérité chez le garagiste pour différents problèmes. Les visites des différents musées, églises ou couvents nous passionnent autant que les enfants. La «lavanderia » du coin voit nos 30 kilos de linges sales arrivaient pour son plus grand plaisir. Mais le clou du spectacle restera la visite des mines d’argent. C’est impressionnant et étouffant à la fois. La colline surplombant Potosi, le Cerro rico, exploitée depuis l’arrivée des espagnols, est un gruyère de tunnel noir. Il faut se tenir courbé la plupart du temps et les explosions à la dynamite font trembler la mines et nous avec. Simon, fasciné, espère jusqu’au dernier moment trouver une pépite d’argent pur !